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Notre sélection des meilleurs couteaux de cuisine

L’histoire du couteau japonais en France 

Les couteaux de cuisine japonais ont toujours eu une belle image et une parfaite réputation dans notre pays et en Europe. Aujourd'hui, on vous explique comment ces produits sont arrivés dans nos foyers et comment les chefs ont été séduits par ces couteaux.


Avant les années 90, le couteau japonais était perçu comme un souvenir, une récompense , qu'un faible nombre de chefs pouvaient se permettre d'en rapporter lors de leur voyage du Japon. Cela concernait très souvent les lames traditionnelles forgées et asymétriques.

Puis, jusque dans les années 90, les tendances sont inversées et les chefs apporte plus d'intérêts aux couteaux ramenés dans les mallettes des cuisiniers et des apprentis originaire du Japon. Ces cuisiniers sont venus apprendre les grandes techniques gastronomiques de la France.

Ici, on parle principalement de couteaux de chef & des santoku, qui sont des lames forgées en acier au carbone ne correspondant pas aux normes et aux besoins culinaires.


Fin des années 90 et le début de l’importation de produits adaptés aux normes est aux besoins occidentaux.

Les marques Global et Misono arrivent en premier dans les cuisines avec leurs lames en acier inoxydable d'une bonne qualité et avec des lames parfaitement adaptées à nos habitudes culinaires.

couteau global

Puis dans cette période, le couteau de cuisine japonais connaîtra un fort développement et la demande ne cessera jamais d'augmenter.


Entre 2004 et 2005, début de la révolution dans le monde de la coutellerie gastronomique les lames Danas VG1.

Les Kasumi Damas et les couteaux Kai Shun Classicont été les premières marques à arriver sur notre territoire. Ces gammes sont d'ailleurs toujours présentes et restent une référence de qualité pour de nombreux cuisiniers.


De 2005 à 2012 une invasion massive de couteaux en céramique fera perdre momentanément l’excellence japonaise en matière de coupe.

La seule marque proposant des couteaux en céramique en France fut Kyocera. Cependant, cette dernière s'est vu copier ces gammes de produits par les artisans chinois. Par conséquent, la confiance avec ce type de couteau fut rompue .

La mauvaise qualité de ces couteaux chinois a complètement rompu la confiance portée par les consommateurs sur ces produits. Par la suite, le marché se recentra davantage vers les couteaux japonais en acier de haute qualité.

Puis en 2008, nous décidons d'ouvrir notre site www.couteaujaponais.comafin de proposer les marques les plus prestigieuses de la coutellerie japonaise et de présenter d'excellentes marques encore peu connues du grand public comme Tojiro ou Jaku.

Mais, avec l'augmentation constante de la demande mondiale en couteaux de cuisine, les industriels japonais décide, à contre cœur, de se tourner vers de la main d’œuvre chinoise. Ces ouvriers, venus au Japon, travaillèrent avec les méthodes de travail ancestrale de la coutellerie.

Ces recrutements créeront une certaine rancœur au japonais lorsque les ouvriers chinois repartirent chez eux, une fois formés et efficaces, pour mettre en pratique leur savoir-faire qui leur manquait dans leur pays.

En 2010 , une usine à Sell City au Japon est racheté par le plus grand groupe coutelier allemand Zwiling afin de combler le manque de la marque Miyabi dans ses gammes de produits.


La marque japonais associée aux spécificités  des marchés européennes.

Avec cet engouement pour les couteaux de cuisine japonais , un grand nombre de marques françaises, allemandes et américaines décidèrent de créer des gammes de produits assez similaires aux lames japonaises.

C'est à cette même période, dans les années 2010, que les marques chinoises décidèrent de proposer des gammes de couteaux à l'apparence japonaise mais avec des prix et une qualité plutôt moyenne. Ces produits chinois créeront une certaine confusion dans l'esprit des consommateurs

Il est important de souligner que seul le Japon est capable de proposer des couteaux qui peuvent résister à une carrière entière d'un cuisinier. Cette longévité mais également le plaisir d'utilisation et la qualité de la coupe expliquent d'ailleurs ces prix plus élevés.


Entre 2014 et 2015 , les différents artisans couteliers japonais prennent l'excellente décision de se regrouper en confrérie afin de mettre en commun leurs outils de produits mais aussi leurs canaux de distribution.

Les consommateurs ont très facilement adopté cette production artisanale de couteaux grâce au développement des canaux de distribution de revendeurs. Le site couteaujaponais.com a d'ailleurs été sélectionné comme partenaire d'un grand nombre de coopératives artisanales.

Ce sont ces mêmes coopératives qui ont su remettre au goût du jour les lames en acier forgé non inoxydable.

Un grand nombre de fabricants comme Takeda, Kurosaki, Takeshi Saji ou Masakage décidèrent de créer une dynamique coutelière totale et mondiale.

Avec l’accroissement de la demande, des phénomènes de rupture sont à déplorer car les délais de production et d'approvisionnement de certaines industries coutelières se sont allongés.

Puis, depuis 2015, la dureté des aciers connaît une montée progressive ne voulant pas s'arrêter.

Nous sommes passés du 58HRC lors de l'arrivée des premiers couteaux japonais il y a 20 ans à certains couteaux disponibles avec une dureté de 66 à 68 HRC, typique de certaines manufactures comme Sukenari.

Aujourd'hui, les normes de dureté sont à environ 60 à 62 HRC pour les couteaux industriels en acier VG10 et SGPS voir un peu plus pour certains couteaux artisanaux utilisant les aciers Hitachi Aogami.

Nous nous efforçons à garder une bonne relation avec les meilleurs fabricants japonais de couteaux et c'est pour cela que nous incitons les consommateurs à investir plutôt dans des gammes de couteaux de marques et d'artisans connus et réputés.

 
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